Quels sont les cours importants pour moi ? Où puis-je m'inscrire ? Et quand et comment puis-je obtenir quelles informations à l'université ? Au début des études, il y a beaucoup de questions en suspens. Les étudiantes de première année peuvent obtenir de l'aide grâce au programme de mentoring du service Égalité, diversité et famille de la RPTU : une mentor, une étudiante expérimentée, soutient sa mentee, une étudiante de première année.

"J'ai toujours été intéressée par les sciences naturelles et je voulais étudier quelque chose dans cette direction", raconte Selina Mehl, qui est maintenant en troisième année de bachelor en biophysique - et ajoute : "Mon cursus est un mélange passionnant de chimie, de biologie et de physique". Cette interdisciplinarité lui plaît beaucoup. En effet, ce n'est que plus tard qu'elle devra décider concrètement de la suite de son parcours. Kira Vogel, qui étudie également la biophysique en cinquième semestre de bachelor, apprécie elle aussi le fait que ses études soient si diversifiées - "avec les trois domaines, on ne s'ennuie jamais".

S'inscrire le plus tôt possible - pour bénéficier d'un soutien dès le départ

Les deux étudiantes ont un lien particulier : Kira est la mentor de Selina. Cela a été initié par le programme de mentoring du service Égalité, diversité et famille. "Dans notre projet, des tandems sont réunis. Il s'agit d'une étudiante plus âgée, qui est au moins en troisième année, et d'une étudiante débutante de la même discipline", explique Christine Klein, qui coordonne le tout à la RPTU. L'objectif est que l'étudiante expérimentée conseille et soutienne la débutante pendant ses deux premiers semestres - et la mette peut-être en garde contre l'un ou l'autre écueil. "Le premier critère décisif pour la formation d'un tandem est que les deux étudiantes étudient la même matière. Si le choix est plus large, je regarde si elles ont des hobbies et des intérêts communs", explique Christine Klein à propos de la procédure de sélection. Elle recommande aux nouvelles étudiantes intéressées de "s'inscrire le plus tôt possible au programme. Car on reçoit ainsi un soutien dès le début".

"On a une interlocutrice avec de l'expérience".

C'est par un e-mail arrivé dans sa boîte aux lettres au début du semestre d'hiver 2023/24 que Selina, alors étudiante en première année, a entendu parler pour la première fois du programme de mentoring. "Cela m'a tout de suite interpellée", se souvient-elle. "Car le passage de l'école à l'université est déjà un grand défi. On doit s'organiser complètement soi-même à l'université. On doit par exemple composer soi-même son emploi du temps". L'échange avec sa mentor a pu l'aider beaucoup dans tout cela. La mentor Kira, qui était elle-même mentee un an auparavant, ne peut que confirmer les avantages liés au programme : "On a une interlocutrice avec de l'expérience. Je n'ai pas dû tout chercher moi-même sur le site web de l'université. Il y a une personne à qui on peut tout demander. Et on reçoit des conseils que l'on n'aurait peut-être pas reçus autrement".

C'est dans le bureau de Christine Klein que Kira et Selina se sont rencontrées pour la première fois - environ deux semaines avant le début des études de Selina. "Ensuite, nous avons d'abord fait le tour du campus à deux. J'ai montré à Selina la bibliothèque de l'université et le restaurant universitaire", se souvient Kira. Un an s'est écoulé depuis. Une année au cours de laquelle les deux ont eu des échanges réguliers. Par exemple, lors d'une phase d'examens éprouvante, Selina s'est adressée à sa mentor Kira avec des questions spontanées. Elle lui a aussi demandé où elle pouvait se procurer une blouse de laboratoire. Et Selina se souvient d'une autre situation - exigeante pour elle : "Une date d'inscription à un examen était sur le point d'expirer. Je ne savais pas comment m'inscrire. Kira m'a alors expliqué que je pouvais m'y inscrire par écrit. Et que la date limite serait ainsi respectée". Kira : "Pour tout ce que Selina me demande, je m'imagine toujours comment je me sentais un an auparavant. Et je me demande ce qui m'a aidée à l'époque. Et c'est exactement ce que j'essaie de transmettre".

"Grâce au programme de mentoring, j'ai poursuivi mes études".

Pour Kira elle-même, le début de ses études a été autrefois un défi - au sens propre du terme - unique : elle était seule dans sa classe d'âge. "Pour moi, le programme de mentoring a donc une signification toute particulière. Car avec l'aide de ma mentor de l'époque, je suis d'abord allée voir les professeurs. Nous nous sommes renseignés pour savoir si les cours avaient lieu". Elle s'est alors rendu compte de l'ambiance familiale qui règne sur le campus de la RPTU : "Il est très facile de frapper à la porte d'un professeur. Je n'en avais pas vraiment conscience avant". Par l'intermédiaire de son mentor de l'époque, elle est également entrée en contact avec des étudiants en biophysique des semestres supérieurs : "Au début, j'avais des doutes quant à la poursuite de mes études. Mais ces contacts m'ont encouragée et j'ai continué à étudier".

En tant que mentor, communiquer de manière proactive et préventive

Que recommanderait Kira aux futures mentors ? "Il est important de commencer par rassurer en cas de problème. Et de montrer à la mentorée qu'il y a une solution à chaque problème". Elle recommande en outre une communication proactive : en tant que mentor, on peut - par exemple après un examen - demander tout simplement à sa mentee "si quelque chose s'est bien passé". Selina sait par expérience que de telles questions font énormément de bien. Et Kira ajoute : "En tant que mentor, on peut aussi réfléchir aux problèmes que l'on a rencontrés au début de ses études - et les signaler ensuite". Une approche préventive, en quelque sorte.

Dans l'ensemble, on acquiert de nombreuses compétences sociales, résume Kira à propos de sa période de mentorat. Des compétences qui peuvent être utiles pour la suite de la vie et de la carrière, et pas seulement si l'on occupe éventuellement un poste de direction. A propos de carrière : Quelle est votre future orientation professionnelle ? Kira : "Mon rêve est d'être astronaute. Mais je peux tout aussi bien m'imaginer travailler dans la recherche médicale. Avec mes études, j'ai un large éventail de possibilités". Selina n'est pas encore sûre de ce qu'elle veut faire plus tard. Après son bachelor, elle veut d'abord enchaîner avec un master. Mais dans un avenir proche, elle peut en tout cas s'imaginer devenir elle-même mentor.

Ateliers et contacts passionnants

Aide au démarrage des études - au total, 68 étudiantes débutantes ont bénéficié du soutien du programme de mentoring au semestre d'hiver dernier. Christine Klein essaie de mettre régulièrement en contact toutes les mentees et les mentors. Outre les soirées barbecue ou les fêtes de Noël, il y a aussi des séances d'information organisées par les mentas elles-mêmes. Le contenu porte sur les expériences de promotion ou sur les programmes de bourses. Toutes les participantes sont également invitées à des ateliers qui leur permettent d'améliorer leurs "soft skills" : "Se présenter avec assurance", "Techniques d'apprentissage" - ou "Social Branding - Création et développement d'une marque personnelle forte", par exemple.

Kira et Selina apprécient beaucoup d'avoir ainsi des contacts avec les autres mentors et mentees. "On obtient ainsi un aperçu de ce que l'on pourrait peut-être faire soi-même plus tard", dit Selina. C'est ainsi qu'elle s'est entretenue une fois avec une autre biophysicienne, "qui est en train de préparer sa thèse de doctorat". C'est précisément ce type d'échange qui est souhaité, estime Christine Klein : les participantes doivent former des réseaux entre elles - nouer des contacts passionnants. "Parfois, on a peut-être un coup de mou pendant les études", résume Kira, "mais l'échange montre que tous ces efforts en valent la peine. Le programme de mentoring nous montre quelles choses cool sont possibles".

Auteur : Christine Pauli

Envie de participer au mentoring pour les étudiantes de première année ?

La phase d'inscription pour le semestre d'hiver 2024/25 a commencé.

Plus d'informations :
Christine Klein
Mentoring pour les étudiantes
Stabsstelle Gleichstellung, Vielfalt & Familie
à Kaiserslautern
Mail : zv-mentoring[at]rptu.de

ou sur

Mentoring pour les étudiantes débutantes - RPTU Rheinland-Pfälzische Technische Universität Kaiserslautern-Landau

En raison du grand intérêt des étudiantes de première année pour le mentoring, l'équipe du service Égalité, diversité et famille se réjouit d'accueillir d'autres étudiantes des semestres supérieurs qui ont le temps et l'envie de soutenir une étudiante de première année en tant que mentor lors de son début d'études. Christine Klein se fera un plaisir d'en dire plus aux personnes intéressées.

"Nous nous sommes téléphoné avant le début de mes études, environ deux mois avant mon arrivée à l'université", raconte Florentine Domrös à propos de son premier contact avec sa mentor Annelina Valerius. D'autres rencontres ont suivi en ligne et lors du début des études sur place à Kaiserslautern : "Au début, j'avais surtout beaucoup de questions organisationnelles. C'était bien de savoir qu'il y avait quelqu'un qui pouvait tout expliquer". Annelina Valerius et Florentine Domrös étudient toutes deux les mathématiques en licence - Annelina Valerius ayant toutefois quatre semestres d'avance. Elles ont été mises en contact par le biais du programme de mentorat pour les étudiantes de première année, mis en place par le service Égalité, diversité et famille de la RPTU. Annelina Valerius : "Ce projet réunit des tandems. Il s'agit d'une étudiante plus âgée, qui est au moins en troisième semestre, et d'une étudiante débutante de la même discipline". L'objectif est que la plus âgée conseille la plus jeune au cours de ses deux premiers semestres, lui donne un coup de main - et la mette peut-être aussi en garde contre l'un ou l'autre écueil.

L'interview en entier...